Parmi les techniques intéressantes que j’ai expérimentées se trouve la photogrammétrie. Dans bien des cas, c’est une technique qui peut nous faire gagner beaucoup de temps lorsque l’on doit recréer un objet photoréaliste en 3D. Il faut toutefois avoir un bon contexte de capture de photo et ce, particulièrement pour les petits objets où l’on vise un haut niveau de précision pour le modèle 3D final.
N’ayant pas nécessairement l’intention d’acheter un dispositif de photogrammétrie, j’ai donc essayé différents dispositifs improvisés pour prendre les photos et surtout découvrir les limites de la technique et des logiciels. J’ai aussi acquis de l’expérience avec le logiciel 3DF Zephyr pour apprendre comment maximiser la qualité du modèle en nettoyant les nuages de points manuellement. Puis, j’ai aussi exploré les workflows pour fixer les problèmes que les modèles peuvent avoir. Car parfois les logiciels de photogrammétrie interprètent mal les photos disponibles pour les objets complexes. J’ai expérimenté comment fixer les problèmes les plus répandus en photogrammétrie, notamment en sculptant et texturant les morceaux manquants.
Enfin, à la lumière de l’expérience, on a souvent l’impression que c’est la machine qui fait le travail de la photogrammétrie, mais dans les faits le travail de la machine est largement dépendante de la qualité du travail de l’artiste à toutes les étapes du processus.